Et si un jour j’oublie,
Si je ne sais plus où j’en suis,
Si mes pensées s’embrouillent,
Si mes pinceaux s’emmêlent ;
Si je ressasse sans cesse la même histoire,
Si je vous pose sans arrêt la même question,
Si je vous agace,
Si je vous épuise,
Si je vous afflige ;
Si vous me voyez m’effacer du monde,
Chaque jour un peu plus,
Jusqu’à ne plus connaître vos prénoms,
Jusqu’à ne plus rien savoir du tout,
Jusqu’à n’être plus que l’ombre de moi-même ;
Si un jour j’oublie,
Souvenez-vous alors
De ma bonne humeur,
De mon grain de folie ;
Souvenez-vous de manier pour moi
L’humour
Et la poésie.
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c’est triste, beau et c’est un très bon poème!
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Merci Lili ! C’est triste, oui, comme l’est cette maladie, mais si ça m’arrive un jour, j’espère que mon entourage saura garder son (mon!) sens de l’humour 🙂
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Derien 🙂 oui les maladies c’est toujours triste de toute façon mais moi aussi je voudrais que mon entourage garde le sourire si ça m’arrivait… L’autre jour j’ai même dit que je voulais que les gens ne soit pas déprimés le jour ou je mourrai, j’ai pas envie de leur faire le la peine, mais je crois qu’on m’a prise pour une folle ^^
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J’aime beaucoup.
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Merci beaucoup !
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Très joli poème. Merci beaucoup, c’est toujours plaisant de tomber sur un texte qui se présente délicat, mais qui renferme la force des mots qui éclatent au visage au fur et à mesure de la lecture.
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J’aime beaucoup…
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Oh Marie… Je ne sais pas si tu te souviens, mais si c’est le cas, alors tu sais combien ce texte me parle. Merci de manier si bien les mots. ❤
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