Parfois, quand vient le soir, quand ma tête repose, Je vois sortir de l'ombre une foule de mots Qui s'animent bientôt dans un joyeux chaos Pour venir défiler sous mes paupières closes. Les voici qui tournoient en une farandole De phrases bariolées qui cherchent à rimer Puis s'alignent enfin en vers bien ordonnés Suspendus dans le vent sous une lune folle. Doux sommeil, te voilà ! Regarde le poème Qu'ont accroché pour moi les mots sous l'astre blême ; Il ne me reste plus qu'à le cueillir sans bruit. Alors tout doucement, d'une plume légère, Je tente d'attraper mon poème éphémère Qui dans un discret « pop » éclate dans la nuit.

Un modeste sonnet, probablement dans sa version provisoire. Toutes vos critiques constructives et suggestions d’amélioration sont les bienvenues…
C’est vrai qu’ils sont bien ordonnés, ces vers. La seule chose qui m’a surpris est la longueur du deuxième vers de la troisième strophe, mais je n’ai jamais été réputé pour mon sens de l’esthétique conventionnel.
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Pourtant il compte bien douze syllabes comme les autres. Il vous paraît plus long ? 🙂
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Il est plus long visuellement et m’a donné l’impression de s’attarder.
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C’est vrai qu’il est plus long, à vue d’œil. Sans doute parce qu’il comporte plusieurs mots d’une seule syllabes, donc plus d’espaces 🙂
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Je l’adore celui-là ! Et puis, je m’y reconnais un peu 🙂
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